Yves Wespisser : Economies d’énergie dans le cloud

Quand on rencontre Yves Wespisser pour la première fois, l’homme est étonnant à plus d’un titre. Il est très souriant et affable ; qualités que l’on n’associe que trop rarement au monde des affaires et à la finance en particulier.

C’est assurément un homme qui aime la vie, même si cette dernière ne lui a pas fait de cadeaux. Orphelin, on lui prédit pourtant un destin hors du commun. La prophétie dit vrai et il peut aujourd’hui se vanter d’accompagner certains grands de ce monde, à l’instar de l’entreprise suisse Immersion4.

Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, Yves Wespisser remet cette création dans un contexte bien particulier : la consommation excessive des data center.

Yves Wespisser : Pourquoi faut-il faire des économies quand on parle du cloud et des data center

Yves Wespisser connait les enjeux multiples qui pèsent sur la planète dont certains sont pour le moins paradoxaux.

Les entreprises sont amenées ; et on les oblige, légalement à le faire ; à utiliser de plus en plus le numérique.

La raison souvent invoquée est que le numérique coûte moins cher que le support papier et qu’en outre, ce dernier, du fait de la déforestation massive, est à préserver.

Mais quand on se penche un peu sur la consommation du numérique, elle est affolante. A tel point que la loi de Finances de 2020, en France, demande aux entreprises, mais aussi aux collectivités, de trouver des solutions pour réduire leur empreinte. Quelle ironie.

Mais de quelle consommation énergétique parlons-nous au juste ? Avant de connaitre le projet d’Immersion 4 imaginé par Serge Conesa, sans doute qu’Yves Wespisser n’en mesurait pas l’ampleur, comme c’est le cas pour la plupart d’entre nous.

Si les chiffres de 2016 pouvaient déjà donner le tournis et exprimer sans équivoque à quel point le numérique impacte notre environnement, ce n’est rien en comparaison avec ce que cela sera dans trois ans, soit en 2025.

Les data center ; soit les bâtiments en dur qui abritent les serveurs et les ordinateurs capables d’héberger et de stocker les données des entreprises ; représenteront 20% de la consommation électrique mondiale. Quand on sait à quel point cette énergie coûte cher et subit des hausses fréquentes, pas étonnant que cela soit répercuté sur les factures des particuliers.

Il va falloir des trillards d’eau pour faire fonctionner les climatiseurs qui tournent eux aussi en permanence dans le but de refroidir les premières machines. Leur but est que les pièces de stockage n’atteignent pas le point de non-retour fatidique de 100°.

Ce faisant, les climatiseurs font bouger de la poussière qui est nocive pour le matériel informatique et véhiculent une humidité constante qui, là encore impacte sur la durée de vie des machines.

Mais revenons sur ces dizaines de dizaines de milliards de litres d’eau. Ne peut-on pas parler de gabegie, sachant que l’eau manque pour les agriculteurs, que des populations entières n’ont pas encore l’eau potable et que l’on nous demande à nous ; même si le sacrifice reste léger comparé au reste ; de limiter l’arrosage de notre potager en période de canicule ?

Yves Wespisser, effaré devant le constat porté à son attention et à celle du monde par Immersion 4 ne pouvait que suivre l’entreprise suisse dans son projet.

Yves Wespisser : Une réduction drastique des coûts tout en œuvrant pour la planète avec la promesse de Immersion4 :

Lutter contre les effets néfastes du numérique semble déjà un travail à plein temps et Yves Wespisser qui se lance sans cesse corps et âme dans tous ses projets sait à quel point il faut déployer de l’énergie pour y parvenir.

Mais c’était sans compter sur la détermination de Serge Conesa qui a mis en place la solution d’Immersion4.

Il voulait non seulement permettre cela, mais créer une huile qui créerait un cercle enfin vertueux. Et force est de constater qu’il a réussi.

L’huile qu’il a créée et dont la recette est bien entendu tenue secrète permet d’immerger des serveurs étanches dans le but de les refroidir.

La taille des contenants de cette huile, le Ice Cooling, pouvant être choisie ; chaque entreprise peut trouver celui ou ceux dont elle a besoin. Plus la peine, donc, si elle fait appel à cette solution, de demander à un data center de conserver ses données ; elle peut le faire à l’interne.

Résistant au feu, sans poussière, ne nécessitant pas d’eau et surtout supprimant tous les risques de pollution électromagnétique pour l’homme, on peut parler d’huile miraculeuse.

Le retour sur investissement ou ROI pour reprendre un terme familier aux entreprises n’est que d’un an, sachant que les économies réalisées ; ne serait-ce que sur le poste du refroidissement ; avoisinent les 98% pour l’entreprise.

Autre atout et qui a fini de convaincre Yves Wespisser d’accorder son soutien à Serge Conesa et Immersion 4 : le fait que l’énergie produite par les machines en train de chauffer soit auparavant irrémédiablement perdue, alors qu’elle pourrait faire l’objet d’une transformation.

C’est le cas avec Immersion 4. Collectée, toute cette chaleur fatale est transformée en énergie stable et plus verte. Dans les premiers temps sans doute, elle peut être utilisée par l’entreprise elle-même pour répondre à ses propres besoins en chauffage.

Par la suite, en vue de l’expansion du monde entrepreneurial et le fait que les industries renaissent de leurs cendres en France, ne peut-on pas imaginer que cette énergie propre, par le biais de pompes à chaleur servent à réchauffer nos habitations ? C’est en tout cas ainsi que l’a prévu Serge Conesa.

Yves Wespisser : Immersion 4 a reçu des prix pour son innovation

Cette entreprise a reçu des prix pour son innovation et beaucoup de médias se sont emparés de cette formidable invention qui n’a pas pu rester longtemps contrainte aux frontières suisses. La ville de Las Vegas utilise déjà Immersion 4 ainsi que des grands groupes français à l’instar de SNCF réseau.

Demain, partout, dans toutes les entreprises de France, pourquoi pas ? C’est en tout cas le vœu pieu d’Yves Wespisser qui croit en l’essor de cette solution bonne pour la planète à 100%.